Thomas Brodie-Sangster

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Histoire

 ▹ 1 Situation #1C’est venu tout naturellement. Plus tard, il voulait faire comme papa et maman. Il avait deux bons exemples de personnes droits dans leurs bottes, à qui le succès ne leur était pas monté à la tête. La famille vivait dans la banlieue de Londres et lui-même ne sait pas si ce fut sa mère ou lui qui décidèrent de le faire auditionner pour le rôle de Ronald Weasley. Quelques livres étaient déjà parus à l’époque et Thomas n’était pas un enfant star capricieux à qui l’on donnait des cours de théâtre parce qu’il devait faire comme ses parents avant lui. Il était juste fasciné par le cinéma, le jeu d’acteur dans les films qu’il avait pu déjà voir au cinéma. Le premier test ne fut pas concluant mais cela ne l’empêcha pas de tenter autre chose. Le monde du cinéma est un milieu très restreint, avoir un lien familial avec un acteur déjà célèbre n’a pas forcément joué dans sa sélection. Il était un petit garçon comme les autres. Tous ont eu la chance de passer le casting. Il a juste été meilleur. D’ailleurs aujourd’hui, on le reconnait dans la rue comme étant le petit garçon de Love Actually même s’il a plusieurs films et séries à son actif. C’est étrange comme c’est la première image qui reste mais le jeune homme ne s’en plaint pas. Il aime ce qu’il fait, continuera de jouer jusqu’à la toute fin. La célébrité n’a pas été facile au début lorsqu’il était encore à l’école. Aujourd’hui, le jeune homme n’est pas du genre à s’en plaindre. On le laisse plutôt tranquille et les fans sont adorables. Il n’est pas accaparé par les photographes mais joue le jeu des interview et des photoshoot avec plaisir lorsqu’un lancement de projet est à terme. C’est presque comme si le personnage prenait le dessus sur l’acteur qui le joue et Thomas est ravi lorsqu’on le repère parce qu’il est Sam, Jojen ou Newt. Cela veut dire que les fans ne sont pas déçus. S’il se considère comme quelqu’un de créatif, ce n’est rien comparé à l’engouement de certains fans des romans de James Dashner. Avec Dylan ils ont bien du voir tout ce qui circulait à leur sujet. Y’a pas à dire, du côté des fans, y’a du talent. Les deux jeunes s’en amusent même si l’air de rien, parfois, Thomas se demande s’il ne fera pas une bêtise. Une bêtise comme il n’a pas l’habitude d’en faire. Il fait attention, continue d’agir avec Dylan comme d’habitude parce que, oui, ce mec est génial, mais parfois, ce n’est pas aussi facile qu’il n’y parait.

▹ 2 Situation  #2Cela remonte à loin mais il était très impressionné. Il n’était qu’un gosse entouré des plus grands. Il était également stressé. Ses parents n’étaient pas trop loin de lui mais, pour monter les marches, il était tout seul en compagnie des acteurs, avec toute cette foule et ça, pour un gamin encore au collège, ce n’était pas facile, facile. Il a eu peur de trébucher, de faire une bêtise que tous les débutants on pu faire. Cela arrive. Et puis dans ces moments-là on est maladroit même si on sait exactement ce que l’on va dire aux journalistes parce que Thomas est quelqu’un de franc, qui aime ce qu’il fait, qui aime ce que les autres ont fait. Mais il était également stressé par l’après, par ce que les gens allaient penser de ce qu’il avait fait. C’était son premier vrai film, vrai, grand rôle. Le stress ne s’est peut-être pas vu mais, le plus important est que tout s’est bien passé au moment de l’avant-première et pour la suite. Aujourd’hui, Thomas est encore un peu stressé pour l’accueil que va recevoir les films/séries dans lesquels il joue mais beaucoup moins qu’avant. Il ne joue que dans les rôles dans lesquels il croit et ça, c’est fondamental.

3 Situation  #3 C’est compliqué. Thomas n’est pas un homme à femmes. Il a eu quelques coups de cœur dans sa vie mais ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main. C’est sur, ce n’est pas grâce à lui que les journaux people se rempliront. De nature discrète, montrer qu’il n'est plus un cœur à prendre au grand public n’a jamais été sa priorité. Ce n’est pas pour autant qu’il est volage. Bien au contraire. Il ne veut pas envoyer ses histoires en pâture aux médias. Il est trop respectueux pour laisser faire cela. Quand Thomas a rencontré Isabella, il a su que c’était elle. Enfin. Elle était jolie, pensait comme lui. Il avait l’impression de s’être retrouvé un double au féminin et plus que tout, ils s’entendaient très très bien. Ils furent, les premiers mois, inséparables. Mais ça c’était avant qu’il ne recommence à tourner. Entre Games of Thrones et The Maze Runner, on ne pouvait pas dire qu’ils aient eu beaucoup de temps à passer ensemble. C’était difficile et Thomas s’était demandé s’ils allaient passer le cap. Elle à Londres, lui à l’étranger le temps des tournages. C’était … compliqué même si Isabella venait le voir dès qu’elle le pouvait. Il y avait de la distance, il le sentait mais tous deux évitaient le sujet comme si en le repoussant tout finirait par s’arranger. Et Thomas était complètement perdu même s’il était soulagé de ne pas être seul. De ne jamais être seul. Avec un casting comme celui de The Maze Runner, il était bien impossible de rester seul bien longtemps et  le britannique les remerciait chaque jour de ne pas le laisser se poser trop de questions. Mais depuis ce fameux pari Thomas doute. Le fou rire est venu naturellement parce que c’était un pari et qu’il savait très bien qu’ils n’auraient pas été jusqu’au bout avec tout le monde et les caméras. Et c’est là que son propre regard fuit. C’est la confusion la plus totale et quand il se retrouve avec Isabella ce n’est plus la même chose. C’est étrange alors qu’avec Dylan, il réussi à se comporter comme d’habitude, avec elle c’est différent. La distance, en fait. L'a-t-il instaurée pour la pousser à rompre parce qu’il est trop lâche pour le faire ? Sans doute. Thomas ne sait plus. Ce qu’il sait c’est qu’il pourrait se passer d’Isabella mais pas de Dylan. Alors c'est difficile parce qu'il faut se l'admettre et l'avouer à l'une et l'avouer à l'autre. S'il n'a jamais eu peur des caméras, c'est un peu la plus grande décision de sa vie. Et en fait, c'est vrai qu'on pourrait dire qu'il a même carrément la trouille.  

crackle bones

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